Vélorution ! Nous réclamons la rue pour les cyclistes et autres non-motorisé·e·s (et les trottoirs pour les piéton·ne·s). Éteignez vos moteurs ! Respirez le bonheur !
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Mise à jour du 20 janvier 2017
La « Vélorution Officielle », c’est :
Ces sites / comptes de réseaux sociaux ne sont pas ceux de Vélorution mais ceux d’un cyber-parasite à qui nous demandons de changer de nom.
De 2016 à 2017 : nous avons arrêté de suivre exactement les divers propos injurieux, sexistes, etc. de G.C. qui continue à sévir sur les réseaux sociaux et en même temps profite de toute une histoire militante et abîme l’image de Vélorution.
Ci-dessous les informations à la date du 3 mars 2016.
En 2013, un entrepreneur du Web, G.C., a jeté son dévolu sur le terme "vélorution" et a voulu en tirer profit. Il a monté un site de vente en ligne de tee-shirts et autres strings avec des slogans que nous utilisons lors de nos manifestations. Il a aussi ouvert une page Facebook et un compte Twitter appelés "Vélorution Officielle" pour faire sa promotion. Il a ensuite envoyé des courriers électroniques à l’adresse de contact de Vélorution pour nous demander de nous associer à sa démarche, devenir "partenaire". Nous lui avons répondu poliment que nous n’étions pas interessé·e·s et que sa démarche agaçait même pas mal de vélorutionnaires qui trouvent que ce n’est pas cool de privatiser ainsi de l’énergie militante sans y participer.
Après un travail intense de communication sur Facebook principalement tournée vers le divertissement vélo (et sans relayer aucune action militante), sa page a rencontré un succès certain. Fort de cela, il a recommencé à harceler les groupes et administrateurs de pages vélorutionnaires sur Facebook et des Vélorutions locales par email en insistant sur sa volonté de remplir la nouvelle mission qu’il s’est fixée : créer une sorte de Vélorution Nationale Française, c’est-à-dire créer de force une fédération des Vélorutions alors qu’aucune Vélorution n’en veut. Pour cela, il a renommé sa page Facebook `velorution.officielle` en `velorution` et créé une association "Vélorution" en Haute-Savoie début 2016 dont on ignore les activités réelles (mis à part chercher des fonds auprès d’agences de publicité ou se ridiculiser en assénant doctement des contre-vérités pro-moto ou pro-électricité), puis finalement un site web `lavelorution.org` payé en février 2016 à une agence web (`whois` ici). Tout cela en ne participant pas une seule fois à une action un tant soit peu vélorutionnaire.
Sur le fond de ce qu’il dit sur sa page Facebook ou son compte Twitter, nous avons relevé quelques posts sexistes ou vulgaires, la promotion sans discernement de moyens de transports électriques (par exemple ici avec le zoom sur une réaction ici ou ici où on peut suivre le contact avec un consultant puis faire par retweet la pub de solutions électriques), et les jeux concours qu’il lance régulièrement en faisant ensuite un appel à visiter le site du fournisseur de matos vélo. En fait la page Facebook ne dit pas grand chose, c’est du divertissement : principalement une succession de messages gentils et non-polémiques en faveur du vélo, avec des dessins, photos et liens piqués à droite à gauche.
Mais aucun fond militant.
Par exemple, alors qu’un débat en février 2016 sur la remise à l’ordre du jour de l’obligation de porter un casque à vélo voit des contre-réactions unanimes de la part des associations de vélo non-sportives, il poste un article de Rue89 sur le sujet et laisse une flopée de commentaires favorables au casque sans intervenir. En revanche, si une critique est émise sur la promotion qu’il fait de la moto (! ici sa réaction publiée à la blague du 1er avril 2015 de Vélorution Paris IdF repostée sur leur page Facebook juste avant la COP21) ou des transports électriques, les commentaires sont effacés ou le ton se durcit. Tout cela mélangé avec des publications de liens d‘articles appelant à la décroissance et à la non-violence ! Mais aucun relais des différentes initiatives militantes sur le sujet, même à propos de la pollution ou du réchauffement climatique. Bref, c’est Facebook, où n’importe qui peut devenir n’importe quoi, et contrôler ce qui paraît sur sa page.
En bon entrepreneur peu soucieux du bien commun et voulant éliminer la compétition, il a, toujours en février 2016, vandalisé une dizaine de fois la page Wikipédia Vélorution en remplaçant notamment la description générale par un texte proche de la formulation des objectifs de son association de Haute-Savoie (« …encourager la population à se libérer… » —population !) et surtout en effaçant la mention du portail web `velorution.org` pour y mettre à la place son site et sa page Facebook (et il le revendique publiquement). À noter dans l’historique de la page Wikipédia que la mention de `velorution.org` est présente sur la page depuis sa création le 13 août 2005. (À cette heure, Evernatchaman est bloqué par des wikipédiens vigilants que nous remercions au passage, mais lui ou son clone reviendra sans doute à la charge.)
Aucune valeur vélorutionnaire n’est portée par ce projet-là. Il s’agit simplement pour un opportuniste de jouer les raiders sur un "capital" militant et de privatiser un mouvement, en l’édulcorant au maximum au passage (se comportant de fait comme un agent de ce que Baudrillard énonçait de la capacité infinie de la société de consommation à recycler sa propre contestation). Ce cyber-parasite agressif nous a fait perdre énormément de temps et d’énergie. C’est pourquoi nous publions ici cette mise au point, de façon à ne pas avoir à nous répéter.
Hé, lavelorution, puisque vous n’êtes pas vélorutionnaires, puisque vous employez des méthodes répréhensibles, changez de nom, ne nous associez pas à ça. N’utilisez pas le nom Vélorution mais trouvez autre chose, comme "FUB", "Villes Cyclables", "Mieux se déplacer à bicyclette", "Carfree", "Paris En selle"… euh non en fait, tout ça c’est déjà pris. Alors, faites preuve d’imagination ?
Si jamais G.C. lit cette page jusqu’ici, nous lui conseillons, s’il veut vraiment faire la promotion du vélo, de laisser sa moto au garage, de laisser tomber la violence avec laquelle il s’exprime et d’essayer plutôt de monter avec d’autres, patiemment, gratuitement, un projet local pour améliorer l’environnement cycliste là où il habite, créer un atelier participatif de mécanique vélo, se manifester pour améliorer l’aménagement de la rue ou de la route, proposer des projets concrets, etc. ; bref de faire ce que font les véritables collectifs vélorutionnaires ou associations cyclistes. Et de le faire dans la vraie vie, en décrochant d’internet.
L’entreprise de pollution JCDecaux qui a vendu à différentes villes des contrats d’affichage publicitaire assortis d’un système de vélos en location courte durée a prétendu opérer une "vélorution" et avait même réservé le nom de domaine velorution.fr lorsqu’elle cherchait un nom pour le Vélib’ parisien. Un petit bras de fer en novembre 2005 nous a permis de les faire renoncer à l’utilisation de ce mot.